mardi 27 décembre 2016

Un grand opuntia devant l'entrée de la maison de Claude Serais, à La Carneille

Les premiers cactus seraient apparus sur terre il y a au moins 30 à 40 millions d’années et ils ont su s’adapter aux changements de climat d’où la disparition des feuilles pour proposer des formes différentes. C’est la seule plante capable de survivre dans des conditions extrêmes d’où leurs apparences très différentes. On en trouve en forme de boulle (les mamuilaria), de cierge (cereus), de raquette (opuntia). Le cactus consomme le gaz carbonique et peut vivre dans certains endroits où il ne tombe que 250 mm d’eau dans l’année avec un écart de température de 50°c (plus 30°/40°c à moins 10 °c). Il existe 2.000 espèces différentes de cactus tandis qu’il y a environ 3.000 espèces de plantes succulentes.


Celles qui sont très piquantes se protègent de cette façon contre les agressions des animaux et autres insectes. Celles qui sont recouvertes de poils, à l’exemple des cereus, se protègent ainsi du vent et de la pluie. Certaines sécrètent des substances toxiques capables de tuer des animaux. Jadis, sur l’île de Cuba, certains individus se servaient des gros cactus très piquants pour enfermer leurs esclaves dans leur propriété.

Le hasard d’une rencontre

Au hasard d’une rencontre avec un écrivain passionné de cactus, Claude Serais est tombé amoureux de ces plantes qu’il a décidé de cultiver dans le jardin de sa maison de La Carneille au milieu des années quatre-vingt-dix. Il en possède ainsi de très nombreuses espèces de formes différentes dont il prend le plus grand soin. Il les met tous à l’abri du gel et des intempéries pendant la période hivernale.

À partir de 20 mai, je les ressors tous et je les plante en pleine terre jusqu’au gel. La plupart sont issus de boutures et peuvent grimper jusqu’à 2 mètres de hauteur, et même beaucoup plus » indique Claude Serais.
Ce dernier précise que le cactus est une plante très protégée car environ un tiers de ses espèces est appelé à disparaître à cause de la déforestation, des aménagements des villes, du changement climatique, du développement de l’agriculture et… de l’attrait de la plante par les collectionneurs.



source :.l orne combattante.fr du 2016/10/01

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