jeudi 20 juin 2013

Claudine Huet, avec son mari, élève des vaches normandes et avoue être “amoureuse” de son bétail !

Pierre Huet, élève de DP3 (photographie personnelle)

Claudine Huet habite à la Carneille, dans le département de l’Orne. Elle et son mari sont agriculteurs. Précisément, ils sont éleveurs de vaches normandes. Claudine Huet n’est pas issue du milieu agricole mais a toujours voulu faire ce métier. « J’aime la nature et les animaux, je ne me voyais pas enfermée dans un bureau toute la journée » précise-t-elle. Après le collège, elle a fait des études agricole puis elle se marie et s’installe en 1994 comme agricultrice.


Claudine et son mari élèvent des vaches de race normande car ils aiment beaucoup cette race. « Elles sont calmes et affectueuses » nous apprend-elle. Elles donnent moins de lait que les prim’holsteins mais leur lait est plus riche. La viande est aussi de bonne qualité. « La normande est une race mixte c’est à dire aussi bien laitière que bouchère, quand on mange un bifteck de normande : il a du goût » remarque-t-elle.

Le métier est assez difficile, « il faut savoir s’adapter, nous confie Claudine, travailler avec la météo et des animaux n’est pas toujours facile ». En effet la météo joue un grand rôle dans ce métier surtout l’été quand il faut récolter les fourrages et les céréales. « Comme cette année nous avons eu énormément de mal à faire du foin car il pleuvait souvent et quand nous avons pu le faire la qualité n’était pas si bonne » regrette-t-elle. De plus, travailler avec des animaux n’est pas facile. L’éleveur doit toujours s’attendre à avoir des animaux malades. « Si on n’a pas l’œil de l’éleveur , c’est à dire s’apercevoir qu’un animal n’est pas en forme, ça ne va pas » explique Claudine Huet. De plus, les métiers de l’agriculture, particulièrement l’élevage, demandent beaucoup de temps de présence aux professionnels qui ne comptent pas leurs heures : « Je me lève a 6H00 le matin mais je ne sais jamais quand je vais me coucher, il suffit d’un animal malade , d’un vêlage et la journée s’allonge !» conclue Claudine qui, pourtant, ne changerait de métier pour rien au monde !

source :Toute l'info du collège René Cassin d'Athis de l'Orne…et plus encore
http://lewebpedagogique.com/cassinfo3/



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